Une chape de brouillard et d'ombres
Couvre le ghetto de son aura de mort.
Dans ces rues que la misère encombre
Règne l'injustice du plus fort.

Dans la cité des hommes de dieu
Les cœurs sont vides et morts.
Sur ces avenues brillant de mille feux,
Règne l'injustice du plus fort.

Bienvenue chez les tiers-humains,
Les méprisés par leurs semblables,
Les malheureux, les moins que rien,
Les sans-avenir, les incapables.